Flèchages

Au moins, c'est facile. En coulisse comme en public, tout est codifié par de multiples couleurs, toujours en deux langues, internationalité oblige. En jaune, les auditoriums (Descartes, Ronsard et François 1er). C'est assez marrant de voir que ce genre de détail va jusqu'en régie (puisque l'inscription ci-contre n'est pas visible pour le grand public) !

Effets de reflets

Ce qu'il y a d'extraordinaire au Vinci, c'est que tout brille et tout reflette partout. L'architecte a pris soin de choisir des matériaux de qualité, tout en jouant sur leur effet de reflet... Ainsi, le moindre couloir se dédouble comme s'il y avait quelques miroirs aux alentours !

Couloirs illuminés...

Les fameux néons colorés du Vinci avec la gare XIXème pour arrière plan... Ou comment réussir un mélange entre ancien et contemporain. Savoureux.

Décoré...

Et le voilà décoré, parce que parfois, sous sa casquette, il arbore quelques autocollants pour quelque occasion...
Sa casquette d'ailleurs lui permet lui permet d'être vu depuis le boulevard Heurteloup.
Oui, il ne fallait pas avancer la bâtisse sur la rue pour ne pas casser l'alignement des façades... Alors pour que ce palais puisse être vu de loin, sans dénaturer pour autant le boulevard, la solution est toute trouvée : habillons-lui la tête. Et hop, une casquette, controversée, mais pratique pour s'abriter les jours de pluie !

10 jours "spécial Vinci" !

Durant les 10 prochains jours, que des photos du Vinci... Dedans, dehors, en couleurs, en noir et blanc... Le centre international des congrès de Tours regorge de recoins brillants, illuminés de toutes les couleurs... Un bâtiments moderne, mais de ce moderne réeussi : le prix y a été mis et ce palais contemporain vieillit plutôt bien...

Le voici ce Vinci, le matin, au petit jour... Imposant face à cette petite fontaine qui reprend curieusement la forme de l'édifice derrière elle.

Promenade matinale

Que les rues sont vides le dimanche matin... Les tourangeaux seraient-ils fainéants à ce point ? Même les grandes artères, comme ici le boulevard Heurteloup, ne sont que peu fréquentée à cette heure de la journée !
Une acalmie avant la frénésie de l'après midi, moment ô combien intense de vie sociale...

Classique ou original ?

Voici un des nouveaux bâtiments de l'université, inauguré l'année dernière (quartier des 2 Lions). Il s'agit du département aménagement de l'école polytechnique universitaire et de la maison des sciences de l'homme... Vu d'ici, c'est beau ! Mais de l'autre côté, c'est triste : deux pavés en L...

Alors, classique ou original ? Plutôt classique et un peu triste dans l'ensemble et surtout bourré de défauts et vieillisant (déjà) mal, malgré son prix (environ 6 Millions d'Euros).
L'architecte a essayé d'être inventif tout de même puisque d'après mes informations, la couleur des cages d'escaliers (noire) représenterait la ville, son aspect sale ; celle des couloirs (gris), le savoir (cellules grises ?) et celle des toilettes (carreaux rouges vifs), le sang, la violence de la ville...
je ne sais pas si c'est vrai, mais ça fait froid dans le dos ce genre de délire d'architecte !
Bref, c'est du moderne comme partout... Le même moderne que l'on rencontre aujourd'hui à tous les coins de rues...
Lien en cliquant sur le titre.

Telle une maison irlandaise

Je vous l'accorde, la photo n'est pas très belle, mais cette maison m'a évoqué un certain nombre de souvenirs. Souvenirs d'un voyage en Irlande où, vu la pluie courante en toutes saisons, les habitants ont la bonne idée de colorer leurs maisons.
Ainsi, dans un petit village, il n'est pas rare de croiser tout l'arc en ciel sur 300 mètres.
Cette maison tourangelle, quartier Febvotte, ressemble à ces maisons irlandaises. Il pleuvait ce jour là, tout était triste sauf cette petite touche de rose au milieu du blanc un peu sale et du gris décidément trop présent dans nos villes !

Pas farouche !

Pas farouche le petit moineau qui vient manger les miettes que lui laissent les touristes en visite à Tours. Sur la terrasse de ce café, rue du Commerce, notre ami est prêt à tout pour avoir un peu de tarte... Remarquons au passage (avec la guirlande à gauche) que c'est - déjà - Noël... De plus en plus tôt non ? Nous étions début novembre... Bientôt, Noël commencera à se fêter avant les grandes vacances d'été ! Non mais sans blague, dans quel monde (de consommateurs frénétiques) on vit !

Des ruelles de Tours

Tours regorge de petites ruelles et de quelques venelles, mais il faut les parcourir et les découvrir...

Ici, le passage James-Cane, petite rue pleine de charme et tellement différente de son quartier (les Prébendes).

Marchez. Marchez à travers la ville et découvrez-la, sans plan ni guide. Découvrez-la grâce à votre parcours personnel. Rien n'est plus agréable...

Commerces de proximité

Depuis quelques décennies, nous assistons à la disparition progressive des commerces de proximité. S'il est évident que les drogueries, les chapelleries ou autres petites boutiques spécialisées n'aient pas résisté à la folie des supermarchés et des méga-hyper centres commerciaux périphériques, il est tout de même surprenant que les boulangeries, comme ici aux Prébendes, n'y résistent pas...

Ce quartier fut particulièrment touché par la disparition des petits commerces : il y avait de tout dans les années 1950 alors qu'aujourd'hui il faut aller en centre-ville pour aller chercher son pain... Vive la nouvelle société de consommation !

Simple fontaine

Place Foire le Roy... C'est ici qu'avaient lieu les marchés "détaxés" de Tours, mais aussi les executions capitales... En somme, cette place est bien celle du peuple, bien que de somptueux hôtels particuliers s'y localisent.
Je pense que les condamnés à mort devaient déambuler dans le passage des coeurs navrés avant de se faire décapiter ( à vérifier cependant).
Cette petite fontaine toute simple agrémente la place et lui confère une certaine fraicheur, agréable durant l'été. Certes, ce n'est pas la plus belle fontaine de Tours (nous en verrons bien d'autres), mais elle a son charme !

Sur le chemin de la fac

Quartier des 2 Lions, sur le "mail"... Entre la résidence universitaire et la faculté de droit, économie, sciences sociales, un étudiant part travailler, au milieu d'une végétation aux couleurs autonales... Par un cheminement en zigzags, ce petit mail l'amène au coeur de la faculté. Une bien belle réalisation paysagère (peut-être pas assez entretenue).

Vue panoramique

Pierre-Antoine DEMACHY (1723-1807), Vue panoramique de Tours, 1787
Musée des beaux arts de Tours.
(la vue est prise de Saint-Cyr je pense... Désolé pour le reflet mais je n'ai guère eu le choix puisque le soleil brillait ce jour là, et on ne va pas s'en plaindre !)

Quelques données bibliographiques

Sur Tours, un nombre conséquent d'ouvrages sont à votre disposition, qu'ils soient universitaires, historiques... qu'ils dépeignent une monographie ou des travaux de réflexion.
Pour ma part, j'en ai apprécié quelques uns :

- ALTUNA Joseph, GARRIC Jean-Philippe et NEGRE Valérie, 1995, Tours XIXe : étude architecturale et urbaine, Tours, DRAC Centre.

- BOUCHET Armelle, 2001, Le quartier des Prébendes au XIXe et XXe siècle : étude sociologique et architecturale, mémoire de DEA sous la direction de JB MINNAERT, Université François-Rabelais, Tours, 39p.

- BOUCHET Armelle, 2000, Urbanisme et architecture du quartier des Prébendes d'Oé à Tours de 1830 à nos jours, volume 1, mémoire de maîtrise d'histoire de l'art sous la direction de JB MINNAERT, Université François-Rabelais, Tours, 93p.

- GIGOT Mathieu, 2006, Patrimoine et patrimonialisation dans le quartier des Prébendes d'Oé à Tours, volume 1, mémoire de Master 1 de géographie, sous la direction de P MELE, Université François-Rabelais, Tours, 124p.

- LUSSAULT Michel (Dir.), 2001, Tours, des légendes et des hommes, Paris, Autrement, 231p.

- LEVEEL Pierre, 1956, Histoire de la Touraine, Paris, Presses universitaires de France, 128p.

- MADELAINE David, 2005, "Tours en équilibre", pp.20-51, in Patrimoine de France, n°5, Janvier 2005, 129p.

- VITRY Paul, 1924 (réédité en 2005), Tours, Péronnas, Les éditions du bastion, 180p.

Sans oublier divers sites internet et surtout les archives historiques municipales de Saint-Eloi où vous recevrez un accueil plus que chaleureux !
Tous ces ouvrages ne sont pas disponibles en bibliothèque... Pour les travaux universitaires, il faut aller les chercher loin, très loin dans les archives et s'armer de patience...
La liste donnée ici n'est pas exhaustive, loin s'en faut. Pourquoi ceux-là et pas d'autres ? Parce que je me suis servi de certains de ces ouvrages dans le cadre de mes études, et je n'ai pas encore lu les autres. Mais je ne devrais pas tarder à en prendre connaissance. Références bibliographiques bienvenues !

Je rajoute quelques ouvrages conseillés par Tinou :

- CHEVALIER L'abbé, 1869 (réédité en 1991), Promenades pittoresques en Touraine, Péronnas, Les éditions du bastion

- GIRAUDET Eugène, 1873 (réédité en 1995), Histoire de la ville de Tours, Péronnas, De la tour Gile

Vinci côté Est

Oeuvre de Jean Nouvel, architecte mondialement connu, le centre international de congrès du Vinci, inauguré en 1993, fut très controversé... Sa forme en bateau renversé ne fit pas l'unanimité pour les tourangeaux... Ce bâtiment, tout de verre vétu, aux néons éclatants (...), est une oeuvre architecturale résolument moderne et originale... Sa position stratégique en face de la gare lui confère une bonne accessibilité, puisqu'il s'agit seulement, pour les voyageurs, de traverser le jardin pour entrer dans l'édifice...

Ding dong !

Sonnette anecdotique...

Publicité illicite

Cette chaîne de la grande distribution qui fut, si ma mémoire ne me fait pas défaut, la première à mettre en circulation des sacs réutilisables se fait - à son encontre - une anti-pub !
Il faut dire que la rue Estelle est un peu perdue au milieu de toutes ces grandes artères tourangelles et de fait, peu nettoyée...
Tiens d'ailleurs... Cette rue au curieux nom se nomme de la sorte pour une raison bien précise...
Avant qu'elle ne soit créée, il y avait des terrains, non bâtis, au main d'un propriétaire soucieux de les faire construire. Ce propriétaire a lui-même ouvert cette rue, afin de desservir les quelques maisons qu'il avait fait édifier ici (prémice des lotissements). Lorsqu'il a fallu incorporer cette rue (privée) dans le domaine communal (public), son propriétaire exigea qu'elle porta le nom de sa fille, Estelle ! Ceci explique cela...
Dans le quartier des Prébendes, le même schéma fut de mise pour le boulevard Marchant-Duplessis, riche famille tourangelle...